Au Lendemain des bombardements Iranien sur Israël de nombreux Iraniens apportent leurs soutient à Israël sur les réseaux sociaux et dans la ville de Téhéran.
ILAN BENATTAR
Immédiatement après avoir attaqué Israël, les autorités iraniennes ont adopté une loi criminalisant la publication de contenus pro-israéliens sur les réseaux et exhorté les citoyens iraniens à dénoncer toute "activité criminelle" de ce type. Malgré ces mesures répressives, hier matin, des graffitis appelant Israël à éradiquer le régime des mollahs sont apparus dans les rues de Téhéran ainsi que sur les réseaux sociaux.
L’ancien footballeur iranien Ali Karimi âgé de 45 ans a publié un message sur X anciennement Twitter qui montre une main iranienne et une main israélienne qui s’entrelace. Il dit aussi we are Iran, not islamic Republic ce qui veut dire, nous sommes l’Iran et non pas une république islamique.
D’autres messages de soutien sont apparues comme "Israël, détruis le bureau du leader", pouvait-on entre autres lire sur un mur de la capitale iranienne au lendemain de l’attaque massive contre l’État hébreu. "Israël, frappe-les encore plus fort", était-il tagué sur un autre. "Israël, frappe-les, ils n’auront pas les c… de se venger »
Même si de nombreux sites internationaux sont bloqués en Iran, les internautes iraniens trouvent des moyens de se connecter aux réseaux sociaux occidentaux et de transmettre leur message au monde. "Venez enterrer nos responsables, déjà considérés comme morts, nous nous chargeons des linceuls, vous vous chargez du reste", s’est adressé à Israël un Iranien sur X. "Tous les Iraniens soutiennent Israël, bombardez les bases et les centres terroristes des Gardiens de la Révolution", a tweeté un autre.
Pour rappel, Jusqu’au milieu des années 90, les Iraniens étaient très antisémites, nourris par la propagande des mollahs. À l’avènement d’internet, les Iraniens se sont connectés à d’autres cultures et réalisé qu'Israël n'était pas si mauvais.